Gaspillage alimentaire : 8 pistes pour limiter les déchets dans votre établissement
10 millions de tonnes de produits alimentaires finissent à la poubelle chaque année en France. 15 % de ces déchets sont générés par le secteur de la restauration. Comment ne plus jeter de nourriture en fin de service ? Comment ne pas mettre de l’argent à la poubelle ? Voici des suggestions anti-gaspi faciles et rapides à mettre en place.
1. Faire une carte courte avec des produits locaux et de saison
Une carte courte permet de minimiser les stocks. Réduisez votre carte aux plats qui expriment le mieux le style de votre cuisine. Exit les cartes fixes avec des listes interminables d’entrées, de plats et de desserts. Faute de rotation suffisante, les produits frais sont trop souvent jetés à la poubelle.
Intégrer des plats du jour à votre carte est un excellent moyen de mieux gérer vos stocks. Vous avez aussi la possibilité de commander la juste quantité d’ingrédients nécessaires à leur élaboration. Ainsi, rien n’est gaspillé.
Le but est de terminer le service avec le moins de produits restants possible. Une rupture pour un produit frais avant la fin du service signifie que vous cuisinez des ingrédients frais et de saison : c’est donc un gage de qualité pour votre clientèle.
2. Minimiser les stocks, trop souvent sources de pertes
Ne stockez pas plus que nécessaire, car les produits frais perdent de leur fraîcheur. Et pensez au B.A.-BA : gérez les produits d’épicerie selon les dates de consommation.
3. Revoir les portions dans les assiettes
Une étude de l’Ademe révèle que 57 % des consommateurs interrogés ne finissent pas leur assiette au restaurant. Cela ne signifie pas que la cuisine n’est pas bonne, mais que les portions sont souvent trop copieuses. C’est le moment de s’interroger et de revoir votre façon de faire.
Une idée judicieuse est de proposer 2 versions de vos recettes : l’assiette grande faim et l’assiette petite faim. Cela permet aux moins gourmands de finir leur plat. Au final, vous jetez moins, car vous servez moins. Pour vous, c’est donc moins de pertes financières.

4. Valoriser les chutes de légumes, fruits et autres produits frais
Les parures alimentaires représentent un volume important des biodéchets en restauration. Pourtant, en suivant l’adage « rien ne se perd, tout se transforme » vous pouvez les valoriser en apprenant à les cuisiner. De nombreux cuisiniers reconnus déploient toute leur créativité pour les intégrer dans leur cuisine.
Les chutes de fruits servent à réaliser glaces et sorbets. De même que les chutes de poissons font d’excellentes soupes. Quant aux restes de pain, ils peuvent être passés en croûtons ou en chapelure. Velouté de fanes de carottes ou de radis, chips d’épluchures de légumes divers, tuiles de peau de poisson, radicelles de poireaux frites, ou gelée de queues de fraises sont autant de mets savoureux et surprenants.
Et rien de tel qu’un amuse-bouche pour fidéliser vos clients. Surtout quand sa réalisation ne nécessite aucun achat supplémentaire. Le petit toast de mousse de poisson, la gorgée de gaspacho favoriseront peut-être la commande d’un verre de vin ou d’un apéritif.
5. Préférer les cuissons minute pour éviter la surproduction
Certaines cuissons peuvent être lancées à la demande. Profitez-en. Les produits non cuits au service du déjeuner peuvent ainsi être utilisés d’une autre façon et mis à la carte du dîner.
6. Intégrer dès maintenant le gourmet bag
Le gourmet bag est la version française du doggy bag. Son utilisation est peu répandue dans l’Hexagone, car longtemps jugée déplacée. Les consommateurs hésitent ainsi à demander de rapporter les restes de leur repas chez eux lorsqu’ils n’ont plus faim.
Pourtant, de plus en plus de restaurateurs proposent sans complexe le gourmet bag. L’important est que le message soit clairement passé au client afin de le mettre à l’aise.
Conditionnez les plats non terminés dans des contenants adaptés (solides, qui conservent la température, pratiques à transporter et de préférence écoresponsables). Un geste simple qui vous permet de réduire le volume de vos déchets alimentaires.
Règlementation : le gourmet bag est devenu obligatoire au 1er juillet 2021 (source : Légifrance).
7. Adhérer à une appli antigaspillage
Malgré toutes les précautions que vous prenez pour éviter les surplus, vous avez des invendus en fin de journée ? Vous ne pouvez ni les resservir ni les réutiliser dans de nouvelles recettes ?
De nombreuses applis existent pour convertir ces invendus en chiffre d’affaires. L’idée est de proposer des paniers surprises à un prix soldé. À découvrir sur : Too Good To Go, Karma, OptiMiam, Phenix.
Certaines applications vous proposent aussi de faire don de vos invendus à des associations caritatives qui se chargeront de les redistribuer aux personnes qui en ont besoin. Une belle manière de prendre soin de la planète.
8. Former les équipes de cuisine et de salle
Placez la lutte contre le gaspillage au cœur de votre projet d’entreprise. C’est un excellent vecteur de cohésion des équipes et de motivation.
- Rappelez à votre brigade de cuisine qu’ils sont là pour produire et non pour nourrir la poubelle.
- Faites comprendre à votre équipe de salle qu’ils ne sont pas là pour desservir des restes d’assiettes.
Obtenir la certification bio pour son restaurant : nos conseils
Vous cuisinez des plats préparés avec des produits issus de l’agriculture biologique et vous souhaitez apposer le logo AB sur votre carte et vos menus ? Sachez que la certification bio répond à un cahier des charges strict et que vous devez faire réaliser un audit de votre établissement par un organisme certificateur agréé.
Les produits bio au restaurant : une demande croissante de la clientèle
Les Français sont de plus en plus demandeurs d’aliments bio (source Agence BIO, agence pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique — novembre 2018).
- 83 % d’entre eux souhaitent trouver des plats dont les ingrédients sont issus de l’agriculture biologique en restauration traditionnelle
- 70 % voudrait en manger en restauration rapide
- 56 % voudrait en trouver en distribution automatique

Une offre bio qui se structure en restauration commerciale
Selon l’enquête annuelle réalisée par l’Agence BIO/CSA Research du 3 au 20 septembre 2019, 43 % des professionnels de la restauration commerciale ont introduit des produits bio dans leur établissement. 31 % l’ont fait avec des produits issus du commerce équitable et 30 % avec des produits en conversion vers l’agriculture biologique.
Sur les 43 % des établissements de restauration qui ont proposé des produits biologiques :
- 15 % l’ont fait sous la forme de formules ou de menus avec toutes les composantes bio
- 24 % ont une offre entièrement d’origine biologique (sauf pour certains produits qui ne sont pas disponibles en bio)
- 34 % ont servi des plats entièrement bio
- 55 %, soit la majorité, proposent seulement des ingrédients ou quelques produits bio
On constate donc le fort potentiel du marché du bio en restauration commerciale. Ce qui explique la tendance générale qui va vers une augmentation de l’offre bio.
Le cahier des charges 2020 pour la certification bio des restaurants commerciaux
Ce nouvel arrêté, en date du 9 décembre 2019, porte sur l’homologation du cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial en agriculture biologique. En clair, depuis le 1er janvier 2020, vous pouvez faire certifier votre restaurant en bio sur la base régulières de quantités de produits bio achetés en valeur.
L’arrêté prévoit trois catégories de classement. Les restaurateurs servant moins de 50 % de produits bio sont hors champ de certification.

Logo AB 50 %
Entrent dans cette catégorie les restaurateurs dont les approvisionnements en produits bio (en termes de valeur d’achat) sont compris entre 50 % et 75 %. De plus, ces professionnels doivent s’engager à proposer sur leur carte un ou plusieurs ingrédients bio.
Logo AB 75 %
Sont admis dans cette catégorie les professionnels qui inscrivent sur leur carte des menus bio ou un ou plusieurs plats composés d’aliments bio.
Logo AB 95 %
Pour bénéficier de ce logo, 95 % des produits proposés à la consommation doivent être d’origine biologique. Ce pourcentage est calculé sur l’ensemble des ingrédients et denrées alimentaires. Sont également prises en compte les boissons. Les quelques exceptions à la règle concernent les boissons spiritueuses et les sodas qui n’existent pas en bio.
Ce label est le seul qui autorise le professionnel à afficher la mention « restaurant bio » et à utiliser les termes « bio ou biologique » dans la dénomination de son établissement.
Une fois la certification obtenue, valorisez votre démarche en apposant le logo correspondant sur la carte et les menus du restaurant, ainsi que sur toute signalétique (vitrine, prospectus, sites internet), une fois la certification obtenue.
Faire auditer son restaurant pour l’obtention de la certification bio
Le rôle de l’organisme certificateur
Pour faire certifier votre restaurant, dans la mesure où vous proposez plus de 50 % de produits bio à la consommation, vous devez prendre contact avec un organisme certificateur agréé par l’Institut National de l’Origine et de la qualité (INAO).
Les points de contrôle sont nombreux. Ils portent sur le registre des entrées, les garanties d’origine biologique des fournisseurs, les étiquetages des produits bio… Vous trouverez l’ensemble des informations utiles dans le guide d’introduction des produits bio en restauration commerciale.
Une fois la certification obtenue, vous devrez notifier votre activité auprès de l’Agence BIO. Les restaurateurs et traiteurs peuvent faire cette déclaration en ligne sur le site www.agencebio.org, dans la rubrique préparateurs. Ils peuvent ainsi paraître sur l’annuaire officiel des opérateurs en agriculture biologique.
Le respect de l’information du consommateur
Pour apporter une information parfaitement transparente à vos clients, vous devez leur donner l’accès à la liste des ingrédients et denrées biologiques ou non biologiques disponibles dans votre établissement. Cette obligation est valable que vous soyez détenteur du logo AB 50 %, AB 75 % ou AB 95 %.
Alternatives au plastique jetable : nos conseils pour les CHR
Le secteur de la restauration est directement impacté par la loi antigaspillage pour une économie circulaire. Des mesures sont progressivement mises en place pour atteindre l’objectif du 0 % de plastique à usage unique en 2040. D’ici là, restaurateurs et traiteurs sont tenus de trouver des alternatives au plastique jetable.
Voici quelques pistes pour vous aider à prendre les bonnes décisions.
Passer aux matières bio-sourcées
Utiliser de la vaisselle jetable biodégradable ou compostable
L’offre de vaisselle à usage unique en matières biodégradables ou compostables s’étoffe chaque jour un peu plus. Récipients en bagasse (pulpe de canne à sucre), bols en fibre de canne, saladiers transparents en PLA (100 % d’amidon de maïs), cuillères en CPLA, assiettes en carton non blanchi, vaisselle à base de feuilles de palmier, bols en de fibre de roseau, pots en feuille de bois : il y en a pour tous les styles et tous les budgets.
Adopter des contenants réutilisables
Pour vos livraisons, passez de l’usage unique au réemploi. Les commandes passées en click & collect ou en VAE peuvent être conditionnées dans des bocaux en verre. Il existe aussi des plateaux-repas en bois issus de forêts écogérées ou en carton recyclé et recyclable. Ces emballages éco-responsables sauront satisfaire votre clientèle soucieuse de solutions écologiques.
Nous vous conseillons d’instaurer un système de consigne au sein même de votre entreprise. C’est un vecteur de fidélisation et cela incite vos clients à rapporter les récipients à chaque nouvelle commande.

Penser aux emballages éco-responsables
Sacs en kraft, papiers hamburger, boîtes en carton recyclé, sacs bioplastique, barquettes en fibre de canne, sont autant de packaging respectueux de l’environnement. A adopter sans attendre, tout en ayant à l’esprit de réduire au maximum les emballages.
Verre et porcelaine : alternatives durables au plastique jetable
Opter pour des contenants en verre
Réutilisables et recyclables à l’infini, les contenants en verre existent en de nombreux formats. Du ramequin à entrées ou desserts, aux bocaux pour les salades, vous trouverez forcément ceux qui conviennent à votre activité.
Des prestataires tels que GreenGo ou Uzaje proposent des services de collecte et de nettoyage. C’est peut-être la solution idéale si vous manquez de place pour organiser une plonge réglementaire.
Préférer des bouteilles en verre pour les boissons
Jus de fruits, sodas, eaux, grandes bouteilles ou petits formats, il est tout à fait possible de les proposer plutôt dans des bouteilles en verre. De nombreuses marques conditionnent leurs boissons dans ce type de contenants réutilisables.
Les systèmes de consigne des bouteilles en verre se multiplient et facilitent la gestion du recyclage au quotidien. C’est là aussi une façon simple de faire des économies.
Et si le verre vous semble trop contraignant, testez les nouvelles bouteilles en PET recyclable à base de matières végétales.
Investir dans de la vaisselle en porcelaine
Les établissements de restauration rapide peuvent, au même titre que les autres, investir dans de la vaisselle en porcelaine pour le service des repas sur place. C’est une manière d’anticiper durablement l’interdiction qui leur sera faite d’utiliser de la vaisselle à usage unique pour le service sur place dès 2023.
Ce choix demande de réfléchir à une solution pour le nettoyage et le stockage de la vaisselle. Elle n’est donc envisageable que pour les lieux qui disposent d’assez de place pour être conformes aux principes de la HACCP.
Découvrir les ustensiles nouvelle génération
Sélectionner de nouvelles pailles
Compostables, comestibles, réutilisables : de nombreuses alternatives aux pailles jetables en plastique vous sont désormais proposées. Choisissez-les en fonction de l’utilisation que vous en faites, de votre budget et des attentes de vos clients.
En version papier kraft naturel elles sont biodégradable. Celles confectionnées avec du blé ou de la canne à sucre sont compostables. Les options en bambou, en verre ou en acier sont réutilisables, elles doivent être lavées après chaque utilisation à l’aide d’un goupillon prévu à cet usage.
Pour maîtriser son budget, les pailles en papier ou en kraft sont les plus abordables. Vous pouvez aussi opter pour du roseau, du bambou, des tiges de blé ou de la Bagasse. Ces deux dernières peuvent être jetées dans votre compost. Enfin, les pailles comestibles, ludiques, élargissent leur gamme : pâtes, pomme, sucre.
Proposer des couverts originaux
Pour la vente à emporter (VAE), des kits de couverts en inox, en bois, en maïs, en bambou peuvent être proposés aux clients. Ils pourront les ranger dans le tiroir de leur bureau et les réutiliser à chaque repas.

Comment mieux organiser son passage à la vaisselle durable ?
Réorganiser le dépose-plateaux en salle
Revoir l’organisation de l’espace dépose-plateaux dans la salle de restaurant est une étape essentielle pour une transition réussie vers l’utilisation de vaisselle non jetable.
Les consignes doivent être claires. Afficher des pictogrammes simples et bien visibles, aménager des espaces et des bacs de récupération adaptés, régulièrement vidés et nettoyés est indispensable. Votre clientèle doit pouvoir être à l’aise et comprendre instantanément où déposer les éléments de vaisselle sales.
Encourager ses clients à apporter leurs contenants écoresponsables
Cette bonne pratique va se développer avec le déploiement, en 2021, de dispositifs vrac. Ils prévoient, entre autres, l’obligation pour les commerçants d’accepter les contenants apportés par les consommateurs.
Consentir et même encourager ce geste dès maintenant va dans le sens d’une gestion zéro déchet. C’est aussi une manière simple de faire des économies sur le budget emballages de votre établissement.
Se tourner vers le thé en vrac
En 2022, l’utilisation des sachets de thé emballés individuellement dans du plastique sera définitivement interdite.
Afin de vous habituer à servir cette boisson autrement, mettez en place dès maintenant votre carte de thés en vrac. Souvent de meilleure qualité, vous aurez en plus le bénéfice de pouvoir choisir parmi de larges gammes très appréciées des amateurs.
Prendre de telles mesures, bien en amont de la mise en place de la réglementation, permet d’aborder en douceur votre transition vers les alternatives au plastique jetable.
Label éco responsable : lequel choisir pour votre restaurant ?
Pour engager votre établissement dans une démarche durable, il peut être intéressant de vous appuyer sur un label éco responsable. Deux possibilités sont envisageables : la démarche globale qui tient compte de plusieurs critères, ou la démarche thématique.
Quels labels pour une démarche globale ?
Écotable
Le label Écotable identifie et valorise les restaurants ayant entamé une conversion écologique, à partir d’un cahier des charges précis. Huit critères sont pris en compte :
- l’approvisionnement,
- la consommation d’eau et d’énergie,
- le recyclage,
- la communication,
- le gaspillage alimentaire,
- la santé,
- la carte,
- le choix des produits d’entretien.
Un audit est réalisé afin d’analyser les pratiques de votre établissement. Les restaurants obtiennent le label 1, 2 ou 3 selon leur niveau d’engagement. Ils se voient aussi attribuer des badges en fonction de leurs particularités : Vegg (100 % veggie), Veg (vegan) Bio (biologique), L (locavore), Z (zéro déchet), CA (contenant accepté), etc.
En entrant dans le réseau Écotable, vous avez accès à une communauté engagée dans la restauration responsable. Consommateurs, chefs et prestataires échangent et partagent l’usage des bonnes pratiques.
Pour faciliter votre démarche éco responsable, des prestations de conseils sur mesure sont également proposées.
Green Food
Le label Green Food vous donne la possibilité d’officialiser vos engagements environnementaux à travers la validation d’un cahier des charges. Après une analyse de vos habitudes, vous devez satisfaire un minimum de 6 des 10 critères demandés. L’utilisation de produits locaux et/ou bio dans vos recettes est obligatoirepour l’obtention du label.
La charte prend en compte l’ensemble des empreintes environnementales que peut générer un restaurant : sourcing produits, utilisation d’énergies renouvelables, gestion et valorisation des déchets, propositions végétariennes, etc.
Clef Verte
Clef Verte est le premier label de tourisme durable pour les hébergements touristiques et les restaurants. Une soixantaine de critères couvrent tous les champs de la gestion environnementale : responsabilité sociale, formation, sensibilisation de la clientèle à l’écologie, gestion des énergies, de l’eau et des déchets, achats responsables et cadre de vie. Ils sont revus tous les 4 ans afin d’évoluer avec le contexte environnemental.
L’obtention de ce label éco responsable se fait en 4 étapes :
- Création d’un dossier en ligne avec un questionnaire correspondant à votre activité
- Audit de votre établissement par un auditeur-conseil qui vérifie vos réponses
- Accompagnement par l’équipe Clef Verte pour la constitution du dossier final
- Validation par un jury
Quel label éco responsable pour une démarche thématique ?
Vous avez peut-être envie d’être reconnu pour une seule thématique sur laquelle vous avez travaillé. Des labels existent et valorisent ces engagements.
Mettre en avant votre carte à faible empreinte carbone
Bon pour le Climat met à votre disposition l’éco calculateur d’Étiquettable, basé sur les chiffres de l’ADEME. Il sert à calculer le poids carbone de vos plats et l’ajuster si nécessaire. Valorisez-le auprès de vos convives en l’indiquant sur la carte par exemple. L’objectif est de composer des assiettes donnant la primauté aux végétaux de saison et, si possible, d’origine locale. Le coût de l’adhésion est de 100 € par an.
Mettre en avant votre lutte contre toute forme de gaspillage
Le label Framheim « Engagé anti-gaspi » s’obtient suite à la validation d’un nombre suffisant d’actions mises en place parmi celles figurant sur la charte. Le restaurateur dépose une demande de labellisation, les auditeurs Framheim contrôlent les informations collectées et les documents envoyés. Au besoin, des investigations complémentaires sont réalisées. Les trois niveaux d’obtention du label, bronze, argent et or, dépendent du nombre de points obtenus par le restaurant. Le prix demandé est de 90 € par an.
Mettre en avant votre engagement bio
Vous pouvez désormais faire certifier votre restaurant en bio, ce depuis le 1er janvier 2020. Pour cela, il vous faut contacter un organisme certificateur agréé par l’Institut National de l’Origine et de la qualité (INAO). Cette certification se décline en trois labels selon le pourcentage de produits bio achetés :
- Logo AB 50 % : de 50 % à 75 %
- Logo AB 75 % : de 75 % à 95 %
- Logo AB 95 % : au moins 95 %
Il est possible de consulter le cahier des charges complet sur le Journal officiel.
Labels éco responsables : les avantages
Obtenir un label vous permet de communiquer auprès vos clients sur votre démarche durable. Chaque progrès peut être mis en avant via les réseaux sociaux, les sites internet, la presse locale ou régionale. C’est une excellente occasion de parler et de faire parler de votre établissement.
Les organismes certificateurs vous fournissent des flyers et stickers à apposer sur votre vitrine et sur vos cartes. Ils fédèrent des communautés de professionnels et de consommateurs à la recherche de tables vertueuses et de restaurateurs engagés.
Pour cette clientèle, votre démarche constitue un vrai critère de choix. Pour vous, ce sont des clients fidélisés et une activité soutenue.
Tout savoir sur la consigne en restauration
La consigne fait son grand retour. Levier essentiel pour réduire l’utilisation d’emballage à usage unique dans votre établissement, elle vous permettra aussi de gagner et fidéliser des clients. Mode d’emploi pour savoir comment mettre en place la consigne dans votre restaurant.
Pourquoi adopter un système de consigne dans son restaurant ?
Anticiper la réglementation liée à la loi anti-gaspillage
En 2020, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire a fixé la fin des emballages plastiques à usage unique à 2040. Dans ce cadre, les touillettes, piques à steak, pailles et couvercles de gobelet en plastique ont été bannis dès 2020.
Le gouvernement a aussi publié le décret 3R (réduire, réemployer, recycler) le 30 avril 2021. Il pose des objectifs non contraignants de réduction de 20 % des emballages en plastique à usage unique d’ici à 2025.
Mettre en place la consigne dès maintenant vous dispensera ainsi de trouver des solutions dans l’urgence quand le plastique sera définitivement banni en restauration.

Limiter les emballages plastique à usage unique
Selon l’Ademe, la restauration à emporter génère chaque année plus de 220 000 tonnes d’emballages, dont une majorité de plastiques à usage unique. Limiter vos déchets en vous tournant vers des emballages réutilisables permettra ainsi de réduire l’empreinte carbone de votre établissement.
Gagner et fidéliser des clients avec la consigne
D’après une enquête Ipsos réalisée en 2019, 92 % des Français se disaient favorables à la consigne des bouteilles. Depuis l’explosion de la vente à emporter, ils sont encore plus sensibilisés à une meilleure gestion des emballages. La consigne vous permettra de gagner les clients souhaitant limiter leur impact environnemental. De plus, un client, qui a déboursé quelques euros pour la consigne, est plus à même de revenir dans votre restaurant.
Mobiliser ses équipes autour d’un projet environnemental
Placer la durabilité au cœur de votre stratégie d’entreprise renforce votre marque employeur. L’environnement est un sujet de préoccupation, notamment pour les jeunes générations. Partager votre engagement vous permettra de recruter plus facilement. Les valeurs écoresponsables, comme le système de consigne, sont un levier de motivation pour vos salariés.
Comment mettre en place une consigne dans son restaurant ?
Pour mettre en place un système d’emballages consignés dans votre établissement, deux options s’offrent à vous : prendre en charge la consigne à 100 % ou faire appel à un prestataire.
Gérer la consigne soi-même
Vous voulez adopter la consigne en restant entièrement autonome ? Vous devrez d’abord choisir le contenant adéquat.
Il existe des modèles en verre pour les boîtes ou les bocaux. Vous en trouverez également aussi en plastique, composé en polypropylène ou en plastiques biosourcés. Fabriqués à base de matières premières agricoles, comme le maïs ou la bagasse de canne à sucre, ils diminuent l’empreinte carbone du contenant.

Certains fournisseurs les proposent également à la location. La start-up Pyxo propose ainsi un tarif de 0,10 euro sur une base de 100 contenants loués par semaine.
Il faudra ensuite mettre en place un process pour la collecte et le lavage des contenants dans votre établissement. En voici les grandes étapes :
- demander à votre personnel de service de récupérer chaque contenant,
- ou installer un collecteur, de préférence proche de l’entrée de l’établissement, dans lesquels les clients les déposeront eux-mêmes,
- récupérer les contenants, les laver, puis les stocker pour un prochain service.
Faire appel à un prestataire spécialisé
Pour gagner du temps, vous pouvez externaliser ce service. De nombreuses start-up se sont créées ces dernières années partout en France pour développer la consigne.
Emballages consignés : quel prestataire choisir ?
Plusieurs critères existent pour choisir votre prestataire : les services proposés (fournir le matériel, le collecter, le laver…) et la composition des contenants (verre, matières biosourcées…). Tout dépend aussi de votre implantation géographique. Pyxo propose ses services partout en France. Mais, certains réseaux ont une couverture uniquement locale.
Voici quelques exemples de prestaires positionnés sur le créneau de la consigne :
- Région parisienne : BarePack propose des lunchbox et gobelets en plastique sans BPA (agent chimique contenu dans le plastique). GreenGo ou Reconcil mettent à votre disposition des contenants en verre avec des couvercles en plastique.
- Lille : Ramène ton plat.
- Bordeaux : BoxEaty.
- Rennes et Toulouse : En boîte le plat.
- Grenoble : Dabba.
- Lyon : La gamelle consignée et BarePack y est aussi présente.
Comment fonctionne la consigne avec le prestataire ?
Le prestataire crée un réseau de restaurateurs. Il met à la disposition des adhérents des contenants réutilisables.
- Le client achète son plat et paie une consigne, qui coûte entre 2 et 4 euros.
- Il récupère la somme en rapportant le contenant.
- Le prestataire collecte, nettoie et redistribue les contenants.
Combien coûte la sous-traitance de la consigne ?
Malgré une baisse régulière des tarifs de la consigne, ce système reste malheureusement plus cher que les emballages jetables. La location de contenants réutilisables auprès de réseaux coûte 30 à 80 centimes l’unité contre en moyenne 10 centimes pour le jetable. Il faut parfois ajouter un abonnement annuel au réseau ou la location d’un collecteur.
À moins d’augmenter le prix des plats, le coût du réemploi pèse donc sur vous. Mais la fidélisation des clients et l’utilisation dans la durée permettent d’amortir l’investissement.
Vous voulez aller plus loin ? Depuis le 1er juillet 2021, la loi Agec a ouvert aux consommateurs la possibilité d’apporter leur propre contenant, pour les boissons comme pour les plats. Cette nouvelle réglementation peut vous permettre de réduire les emballages à moindre coût. Et, bien sûr, simplifier vos process. Vous pouvez afficher au mur les conditions : hygiène, format, etc. Sachez que vous pouvez refuser de servir le client si le contenant apporté par ce dernier est manifestement sale ou inadapté.
Quelles solutions pour gérer ses bio déchets ?
Les déchets de cuisine ou les produits périmés représentent près de 30 % des poubelles des restaurants. Des solutions émergent pour aider les gérants d’établissements à trier et valoriser leurs bio déchets pour en faire du compost ou du biogaz, par exemple. Fin 2023, la gestion responsable des restes organiques deviendra même une obligation légale pour tous.
Pourquoi recycler les déchets ?
En cuisine, les bio déchets sont principalement constitués de déchets alimentaires. Ils sont issus des restes non consommés, d’épluchures de fruits et légumes, de parures d’aliments ou encore de produits périmés non consommés.
Pour limiter la quantité de bio déchets de son restaurant, la première étape est de limiter le gaspillage. Des actions simples existent :
- cuisiner les produits dans leur intégralité,
- diminuer les portions,
- mettre en place un plat du jour pour écouler les stocks et éviter de dépasser les dates de péremption…

Ensuite le recyclage des déchets organiques est une solution durable et vertueuse. Cette valorisation permet en effet de limiter la pollution due à l’incinération.
Transformer ses déchets en compost est aussi une bonne façon de créer des ressources naturelles précieuses pour l’agriculture. La technique du compostage crée un fertilisant riche, essentiel pour nourrir le sol. Un vrai modèle d’économie circulaire.
Une nouvelle réglementation sur la gestion des bio déchets
Depuis le 1er janvier 2016, la réglementation en matière de bio déchets s’impose déjà aux restaurateurs, cantines et commerces alimentaires qui produisent plus de 10 tonnes de déchets compostables par an (soit entre 150 et 250 couverts par jour) de les valoriser.
Au 1er janvier 2023, ce seuil sera abaissé à 5 tonnes avant de concerner tous les restaurateurs le 1er janvier 2024.
En cas de manquement, vous vous exposez à des sanctions pénales allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amendes.
Les étapes de transformation des déchets
La valorisation des différents types de déchets organiques s’organise en trois étapes :
1. Tri à la source
Pour commencer, installez une poubelle à bio déchets dans la cuisine de votre restaurant. Prenez l’habitude de trier vos déchets à la source, à la fin de votre mise en place ou lors du débarrassage des assiettes.
2. Collecte séparée des bio déchets
Tout comme le carton ou le verre, la collecte de bio déchets se fait séparément. Le mode de collecte dépendra de l’option de gestion que vous aurez choisie pour votre restaurant.
3. Valorisation via le compostage ou la méthanisation
Trier ses déchets permet de les valoriser en leur donnant une « seconde vie ». En produisant du compost, vos résidus alimentaires sont transformés en amendement agricole, terreau, engrais pour enrichir le sol. La technique de la méthanisation permet quant à elle de valoriser le gaz issu de la fermentation des déchets et de le transformer en source d’énergie : le biogaz.
Quelles solutions pour valoriser ses bio déchets ?

Le compostage de proximité
Le compostage domestique consiste à mettre ses déchets de cuisine (épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œuf…) ou ses restes de repas non cuit (trognons, os, couenne…) dans un composteur.
Il peut prendre plusieurs formes et s’adapter à divers milieux, en zone rurale comme en zone urbaine :
- lombricomposteur (composteur individuel basé sur la digestion de déchets alimentaires par des lombrics) en appartement ;
- composteur domestique de jardin en maison individuelle, notamment en zone rurale ;
- composteur collectif de proximité, ou compostage partagé, par exemple un « chalet de compostage » en pied d’immeuble.
Les points de collecte publics
La collecte séparée des déchets alimentaires par la collectivité intervient en complément du compostage de proximité destiné aux particuliers. Pour un restaurant de taille moyenne (90 couverts par jour), la collecte de bio déchets représente environ 4 tonnes par an, l’équivalent d’environ 30 foyers en termes de quantité.
Le système de collecte publique consiste à récolter les déchets alimentaires triés en amont par les restaurateurs. Placés dans des sacs à bio déchets ou des bacs de tri, les « bio-seau », ils sont récupérés par la collectivité qui organise régulièrement une tournée de ramassage avec un camion dédié.
Les start-up qui s’occupent de vos bio déchets
D’autres solutions existent. Depuis la première obligation légale de gestion des bio déchets par les gros producteurs en 2016, des start-up de collecte de bio déchets ont vu le jour. Et il y a fort à parier qu’elles vont se multiplier dans les années à venir pour absorber la demande grandissante.
Ces entreprises répondent à deux impératifs :
- gérer les bio déchets des restaurants
- créer un compost capable d’enrichir efficacement les terres agricoles et les jardins ; ou du biogaz grâce à la méthanisation.
Moulinot
La start-up Moulinot est pionnière dans la valorisation des bio déchets des restaurants parisiens.
Dès 2007, son fondateur Stephan Martinez devient le premier restaurateur à valoriser ses déchets organiques avec des vers de terre (lombricompostage).
Dix ans plus tard, il crée la première plateforme de compostage de bio déchets d’Île-de-France. Il met ainsi son expérience à la disposition de tout le secteur de la restauration pour composter les déchets et produire du biogaz.
L’entreprise propose un suivi sur-mesure aux restaurateurs :
- Audit des locaux
- Proposition de tri adaptée à l’organisation, l’espace et la réglementation
- Mise à disposition du matériel de collecte et de la signalétique
- Formation du personnel
- Sensibilisation au gaspillage alimentaire
Vépluche
Créé en 2018, Vépluche lutte contre le gaspillage et promeut un circuit court et circulaire.
Grâce à des triporteurs 100 % électriques, la start-up livre aux restaurants partenaires des fruits et légumes en échange de leurs épluchures. Pour 1 kg de bio déchets collectés, 1 kg de produits est livré.
Les déchets sont transformés par des composteurs électro-mécaniques homologués. Ils « brassent la matière organique en continu pour produire un engrais de qualité, stable et commercialisable en seulement quelques semaines », explique Clara Duchalet, la fondatrice de Vépluche.
La collecte des ordures est gratuite pour les restaurateurs qui effectuent des commandes de fruits et légumes via la plateforme. Pour les autres, le tarif de la collecte varie en fonction de la quantité de déchets à traiter (prix d’entrée : 74 euros par mois).
Les Alchimistes
La start-up francilienne Les Alchimistes a fait le pari de relocaliser la gestion des bio déchets en Île-de-France, sur l’Île-Saint-Denis où elle produit du compost depuis 2016. Jusque-là, ces derniers étaient traités à Étampes ou dans le Pas-de-Calais.
La start-up de tri, de collecte et de valorisation des déchets alimentaires effectue ses collectes à vélo ou par camion dans de nombreuses villes françaises : Île-de-France (Paris, Seine Saint Denis, Stains, Chily Mazarin), à Lyon (Auvergne Rhône Alpes), à Aix-en-Provence et Marseille (Provence), Toulon (Var), Toulouse (Occiterra), à Lille (Hauts-de-France) à Nantes (Pays de la Loire) et à la Réunion (Péi)…
Trier, gérer et valoriser ses bio déchets sera non seulement bientôt obligatoire, mais c’est aussi une solution d’avenir. À vous de choisir le mode de collecte qui vous convient le mieux entre les jeunes start-up ou les services opérés par les collectivités. Pour faire votre choix, n’hésitez pas à contacter les entreprises pour réaliser un devis et opter dès maintenant pour la valorisation de vos bio déchets.
Que faire des invendus alimentaires de son restaurant ?
Depuis quelques années, des applications ont vu le jour pour aider les restaurants à commercialiser leurs invendus. Une démarche responsable dont l’objectif est de limiter au maximum le gaspillage alimentaire. Démarche, gestion, bénéfices : découvrez tout ce qu’il faut savoir pour rejoindre le mouvement anti-gaspi avec votre restaurant.
L’alimentation durable est-elle amenée à se généraliser ?
Selon L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillée. Une gestion irresponsable des ressources que les consommateurs comme les professionnels ne veulent plus cautionner. Lutter contre ce gâchis alimentaire grâce à une meilleure gestion des invendus a de nombreux avantages.
Générer des revenus complémentaires
Jeter des produits frais approchant de leur date limite de consommation, c’est jeter de l’argent et des ressources à la poubelle. Au lieu de gaspiller ces denrées proches de leur date de péremption, donnez-leur une seconde vie en proposant des paniers d’invendus à vos clients. Vous ouvrirez ainsi un nouveau canal de vente, tout en réduisant les pertes alimentaires. Un revenu complémentaire bienvenu pour votre restaurant.
Toucher une nouvelle clientèle
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de l’environnement et des pratiques des marques. Montrer son engagement en faveur de la planète en limitant le gaspillage est une bonne façon de leur montrer que vous vous engagez aussi.
Grâce à la mise en avant de vos paniers alimentaires sur ces plateformes, vous pouvez ainsi attirer une nouvelle clientèle.
Valoriser son image auprès des futurs employés
Pour vos employés aussi, réduire les pertes et diminuer la quantité de déchets alimentaires est important. En engageant votre restaurant dans cette démarche responsable, vous leur prouvez votre sensibilité sur le sujet du gaspillage. Une bonne façon de fédérer votre équipe autour de valeurs communes.
Respecter la loi
Ces initiatives de commercialisation d’invendus permettent de respecter la loi AGEC de 2020 (loi anti-gaspillage et économie circulaire). Cette dernière interdit de détruire les invendus encore consommables sous peine d’amende (jusqu’ à 3750 euros).

Concrètement, que faire de ses invendus ?
Des applications pour commercialiser les invendus
Que faire de ses stocks invendus ? Pour répondre à cette question, des solutions zéro gâchis ont vu le jour depuis quelques années. TooGoodToGo, Phénix, Optimiam sont des applications qui permettent aux restaurateurs de proposer à la vente le surplus de leur production.
Comment ça fonctionne ?
Pour gérer facilement vos surplus de nourriture consommable, ces applis proposent des interfaces intuitives. Elles sont accessibles depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone.
En quelques clics, vous pouvez indiquer le nombre de portions disponibles chaque jour et actualiser les jours et les heures de collecte si nécessaire. Puis, le client récupère sa commande sur place. Selon les applications, le paiement se fait via l’appli ou sur place.
Au lieu de finir à la poubelle, les denrées sont ainsi achetées à prix attractif par les clients inscrits. Une démarche gagnant-gagnant.
Quelles sont les étapes pour s’inscrire sur les applications ?
La plupart des applications adoptent le même mode de fonctionnement :
- inscription en ligne gratuite ;
- entretien avec une personne de la plateforme de commercialisation des invendus ;
- personnalisation en quelques clics d’un panier d’invendus type, choix du jour et des horaires de collecte.
Quel coût pour un restaurant ?
Ces solutions de gestion des pertes alimentaires sont très pratiques et peuvent apporter des revenus complémentaires à votre restaurant. Elles ont cependant un coût. À vous de déterminer la formule qui convient le mieux à votre établissement.
- Too Good To Go propose un service gratuit, puis l’application prélève une commission sur les recettes perçues.
- Phénix ne demande aucun frais pour l’inscription mais prélève ensuite un pourcentage sur le prix du panier vendu.
- Le service est également gratuit chez Optimiam, mais l’application prend ensuite une commission fixe de 1 euro par transaction.

Gérer un restaurant, c’est composer avec de nombreuses inconnues. Difficile de prévoir à l’avance si l’établissement fera le plein ou non lors du service du soir. Impossible dans ces conditions de calibrer à la perfection ses achats de produits frais et ses préparations. C’est pourquoi ces applications sont si précieuses pour vous aider à valoriser vos invendus en les commercialisant et en étendant votre influence au-delà de votre clientèle habituelle.
6 pratiques de management utilisées en restauration
Le milieu de la restauration a longtemps eu la réputation d’être rude sur le plan managérial. Pourtant, de plus en plus d’établissements modifient leurs pratiques de management. Motivantes, enrichissantes et bienveillantes, ces dernières permettent d’améliorer le bien-être de votre équipe.
1. Privilégier la communication
Les équipes ont besoin de comprendre quels sont les objectifs du restaurant. Pour cela, il est important que vous communiquiez régulièrement avec vos collaborateurs et que vous définissiez vos attentes. Indiquez-leur ce que vous attendez d’eux et comment ils doivent procéder pour atteindre les objectifs.
Ça leur permet de donner un sens à leur travail et de mieux comprendre la direction empruntée. Cela créé également un sentiment fort d’appartenance à l’établissement.
Vous pouvez aussi choisir de recueillir le ressenti de vos salariés sur l’organisation actuelle (ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas), afin de les prendre en compte lorsque vous établissez vos objectifs et la direction empruntée.
2. Utiliser un discours positif
C’est bien connu, un environnement de travail positif influe sur la productivité des équipes. Un salarié heureux dans son travail sera plus apte à s’investir et fournir des efforts.
Féliciter en public
Pour créer un sentiment de bien-être, remerciez vos équipes lorsque le travail est correctement effectué. Un détail dans leur travail que vous avez remarqué, l’application de vos dernières consignes… Soyez reconnaissant des efforts accomplis par vos équipes.
Félicitez les employés qui le méritent en public, afin que le reste de l’équipe participe à ces félicitations et ait à son tour envie d’être félicité.
Faites en sorte de valoriser chaque jour les équipiers qui le méritent. Pour ce faire, témoignez-leur publiquement votre reconnaissance avec un comportement optimiste, un sourire, en utilisant un vocabulaire positif et encourageant.
Recadrer en privé
Dans la même dynamique, lorsque vous devez réorienter un équipier, faites-le en privé. Une manière de le respecter sans créer un sentiment de peur au sein de l’équipe. Mettez-vous dans un bureau, à l’abri des regards, et expliquez calmement à votre employé l’erreur qu’il a commise, d’un ton calme et constructif.
3. Augmenter la cohésion d’équipe
Rien de mieux pour souder une équipe qu’une activité « team building ». Laser game, sport, weekend dans un lieu atypique, escape game… Les idées pour créer de la cohésion sont infinies et permettent aux salariés de créer un lien en dehors du travail.
Les temps ensemble peuvent aussi se faire plus simple, de manière informelle : aller boire un verre après le travail, organiser un petit déjeuner hebdomadaire, fêtez un anniversaire lors d’un déjeuner au restaurant.
Ces activités permettent d’effacer, le temps d’une soirée ou d’un weekend, les liens hiérarchiques. C’est alors l’humain qui prime. C’est aussi un bon moyen pour les équipes de se souder, de mieux se connaître et s’apprécier par des biais extérieurs au travail.
Et cela aidera chacun à vous considérer comme un membre à part entière de l’équipe, un référent sur lequel ils pourront s’appuyer en cas de besoin.

4. Montrer l’exemple
Les rapports hiérarchiques tendent à s’effacer de plus en plus. Aujourd’hui, les salariés veulent un management horizontal ! Fini l’image du patron distant, vous êtes un membre à part entière de l’équipe, un référent sur lequel ils peuvent s’appuyer en cas de besoin.
Le management horizontal consiste à se placer au cœur des équipes. Chacun garde le même niveau de responsabilités mais chaque salarié peut prendre part aux décisions et aux stratégies de l’entreprise. Ainsi, tous les collaborateurs, qu’ils soient managers, équipiers ou dirigeants travaillent main dans la main.
Un bon manager doit savoir réaliser la quasi-totalité des tâches qu’il demande. Soyez constamment avec vos équipes, montrez l’exemple. Vous deviendrez en toute simplicité un leader, un modèle pour vos salariés.

5. Favoriser l’évolution professionnelle
Un salarié qui sait d’ores et déjà qu’il n’évoluera jamais dans l’entreprise a du mal à se projeter à long terme dans le restaurant. Proposez des plans de formation à vos équipes. L’objectif est de garder intacte la motivation de vos salariés, et donc, à terme, de garder votre personnel.
Si un équipier vous demande à acquérir de nouvelles compétences, formez-le à de nouvelles tâches. Expliquez-lui de nouveaux process et intégrez-le aux prises de décisions liés à ces nouvelles fonctions. Même si ces dernières ne le font pas forcément monter en grade. Sa demande est le signe qu’il a besoin de se diversifier pour garder l’envie dans son travail.
6. Prêter une attention spéciale à ses salariés
Prêtez une oreille attentive à votre équipe, soyez présent pour eux. Être empathique et compréhensif participe à leur bien-être. Par exemple, arrangez-les en prenant en compte leurs impératifs pour le planning. Ils vous rendront plus facilement la pareille lorsque vous aurez besoin à votre tour.
Montrez-leur également votre intérêt en mettant en place des attentions personnalisées. Favorisez leur bien-être à travers des équipements pour leur faciliter le travail. Par exemple, un protège poignet pour votre serveur.
Découvrez encore plus de conseils pour susciter l’envie chez vos collaborateurs dans le guide « Comment gérer son personnel en restauration ? ».
Vous l’aurez compris, la motivation au travail constitue un ingrédient essentiel de la gestion du personnel en restauration. La valorisation, l’évolution, la cohésion, la communication et l’implication de la direction auprès des équipes sont les éléments fondamentaux à connaître et appliquer pour manager une équipe.
Financer le projet écologique de son restaurant (subventions, aides...)
Vous avez envie de rendre votre établissement écoresponsable ou d’avoir plus de diversité dans vos équipes ? Découvrez des conseils pour trouver le financement de tous vos projets engagés.
C’est quoi un projet de restaurant engagé ?
Mettre au diapason son restaurant et ses valeurs
Un restaurant engagé est un établissement qui propose des repas bons pour la santé des clients, pour l’environnement, pour l’économie locale et pour le bien-être de ses salariés.
Il propose ainsi une cuisine écoresponsable, avec peu de déchets et de consommation d’énergie. Et il privilégie les relations durables avec les salariés, les fournisseurs et les clients.
Vous avez des valeurs fortes en termes de développement durable ? Et vous souhaitez soutenir ces valeurs en vous engageant pour une alimentation plus saine et dans un bâtiment plus écoconçu ?
Vous avez donc un projet de restaurant engagé. Mais nul besoin de cocher toutes les cases. Vous pouvez vous lancer en vous concentrant sur une cause.
Vous êtes sensibles à la protection de l’environnement ? Agissez sur l’avenir de la planète, en mettant à votre carte des plats réalisés à base de produits locaux.
Vous êtes convaincu que la santé passe par une alimentation équilibrée ? Prenez soin de la santé de vos clients en proposant des produits de qualité, bios ou labellisés.

Les piliers de l’engagement d’un projet de restauration durable
Il existe 3 piliers que vous pouvez travailler pour structurer votre projet. Pour chacun, voici quelques exemples d’actions que vous pouvez mettre en place :
- Travailler sur votre carte : proposer une carte plus courte, mettre en avant des plats 100 % végétariens, valoriser les produits de saison et les producteurs locaux…
- Rendre votre établissement plus écoresponsable : réduire le gaspillage alimentaire, trouver des alternatives au plastique pour la vente à emporter, utiliser des produits d’entretien écologiques, concevoir votre restaurant avec des matériaux responsables…
- Améliorer la gestion des ressources humaines de votre restaurant : veiller à de bonnes conditions de travail pour votre équipe, impliquer votre personnel dans votre démarche responsable…
Quelques exemples concrets de restaurants engagés
Voici quelques exemples de projets menés avec passion par des restaurateurs engagés. Ces initiatives peuvent vous donner des idées à mettre en place dans votre établissement.
Un déjeuner garanti zéro déchet
À Annecy, direction La Piscine Kamouraska pour un déjeuner zéro déchet. Mi-café, mi-restaurant, vous pouvez manger sur place ou emporter le plat du jour dans des bocaux en verre consignés. Le papier qui emballe les sandwichs est compostable. Les produits sont garantis bio et locaux.
Des aliments 100 % d’origine française
Nouvellement étoilé Michelin, le restaurant FIEF du chef Victor Mercier se situe dans le 11e arrondissement de Paris. Il propose des plats uniquement fabriqués avec des aliments 100% d’origine française. Par exemple, le café est remplacé par de la chicorée. Son yuzu vient de Montpellier et son miso de Bourgogne.
La cuisine végétale anti-gaspi
Au cœur de Nantes, le restaurant Le Chacha propose essentiellement de la cuisine végétale. Et rien ne se perd. Avec les épluchures, la cheffe Séverine Figuls fait des bouillons ou les transforme en poudre. Et les déchets restants sont transformés en compost pour les agriculteurs locaux.
Limiter l’impact environnemental de votre restaurant
Du côté du 17e arrondissement de Paris, chez Esens’ALL, le menu est réalisé avec des produits locaux et de saison, provenant de circuits courts. Objectif ? Limiter l’impact environnemental du restaurant. Le chef Laurent Pichaureaux essaie de réduire au maximum le gaspillage dans ses cuisines. La consommation d’eau est surveillée et l’électricité provient uniquement d’énergies renouvelables.
Les différents types de financements
Le crédit auprès d’une banque
L’emprunt bancaire traditionnel peut vous aider à financer votre projet engagé. Les banques peuvent néanmoins se montrer parfois exigeantes. Il vous faudra donc expliquer à votre banquier, chiffres à l’appui, ce que votre projet peut apporter à votre établissement et à son chiffre d’affaires.
Par exemple, réduire le gaspillage alimentaire ou maîtriser vos dépenses en énergie vous permet de réduire vos dépenses. Proposer une nouvelle carte séduit de nouveaux clients et donc augmente vos recettes, etc.
Les financements participatifs
Vous avez le choix entre deux types de financements participatifs pour trouver une aide financière pour vos projets engagés.
Les levées de fonds ou crowdfunding
Ce type de financement participatif direct vous permet de gérer vous-même votre campagne de collecte de fonds. Vous pouvez ainsi détailler votre projet engagé et mettre en avant les valeurs qui vous importent. C’est une bonne manière de convaincre les gens de participer à votre campagne.
Il existe des sites internet généralistes pour votre levée de fond : comme Ulule ou KissKissBankBank.
Mais d’autres plateformes de crowdfunding spécialisées dans les projets engagés, peuvent également vous aider : MiiMOSA, LITA, Wedogood, Zeste, …
Le financement participatif au sein d’un projet national
La campagne « Les Cuistots Engagés » propose de financer des projets innovants de restaurateurs pour renforcer une démarche écologique ou sociale.
Vous pouvez y concourir en vous inscrivant. En 2022, plus de 150 projets ont été sélectionnés et 350 000 euros collectés.
Les aides provenant des réponses aux appels à projet
Au niveau local ou national, des organismes proposent des solutions de financement dans le cadre d’appels à projet. Une véritable chance si votre projet engagé correspond aux critères demandés. Il peut s’agir de la taille de votre établissement, de votre zone géographique d’implantation, du type d’actions à mener, de leur impact sociétal et environnemental, etc.
Vous devez ensuite remplir un dossier, qui sera examiné.
Les projets avec un impact durable sont de plus en plus nombreux à être soutenus. De quoi multiplier vos chances de pouvoir en bénéficier.
Voici quelques exemples d’appels à projet pour les restaurateurs :
- le Fonds Tourisme Durable pour les restaurateurs en zone rurale, via l’ADEME – jusqu’au 31 décembre 2022
- le Tremplin pour la transition écologique des PME, via France Relance et l’ADEME – jusqu’au 31 décembre 2022
- un diagnostic individuel gratuit et l’accompagnement par un conseiller d’une Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ou d’une Chambre de commerce et d’industrie (CCI)
- l’appel à projets « Alimentation durable et solidaire », via la Ville de Paris (fin des candidatures le 15 juin 2022)
L’argent de vos proches ou de votre réseau personnel
Une autre solution est de faire appel à vos proches, vos amis ou votre famille, ou à votre réseau personnel. Appelé parfois « love money », ou « argent de l’amour », cet apport est simple en termes de faisabilité, et rapide à mettre en place.
Souvent sensibles aux mêmes valeurs que les vôtres, vos proches peuvent vouloir soutenir votre engagement au sein de votre restaurant.
L’apport de vos proches peut se faire :
- soit par un don sans contrepartie,
- soit par un prêt – éventuellement à taux zéro si vous vous mettez d’accord.
- ou par une prise de participation dans le capital de votre restaurant.

Comment se renseigner pour trouver son financement ?
Le site internet Aides-entreprises.fr
Sur le site Aides-entreprise.fr, vous trouverez plus de 2 000 aides financières publiques auxquelles peuvent prétendre les entreprises. Vous pouvez choisir le cadre de votre projet, votre localité et les aides correspondantes vous sont alors proposées.
Une rubrique dédiée aux investissements durables appelée « Eco-développement » permet de cibler rapidement les aides pour les projets engagés : économies d’énergies, gestion des déchets et économie circulaire, mise en place d’un management environnemental…
Les antennes professionnelles locales
Pour votre demande de subvention, ou pour vérifier votre éligibilité à une aide éventuelle, vous pouvez également faire appel aux antennes professionnelles locales.
N’hésitez pas à frapper aux portes des organisations comme l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) ou le GNI (Groupement National des Indépendants). Elles sauront vous renseigner localement, notamment pour toutes vos idées de projets engagés.
Les CCI et CMA
Pour connaître toutes les aides possibles au niveau local pour votre projet écologique, ainsi que votre éventuelle éligibilité à une subvention, vous pouvez aussi faire appel à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), ainsi qu’à la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA).
En tant que restaurateur, vous pouvez prendre rendez-vous avec un conseiller qui saura vous aiguiller vers les dispositifs de financement pertinents pour vos projets engagés.
Si vous avez des idées de projets engagés et que vous avez à cœur de leur donner vie, renseignez-vous sur les différents financements possibles. Une solution est sûrement à portée de main et nous espérons que votre engagement sera récompensé.
10 idées pour concevoir une cuisine éco-responsable dans son restaurant
En restauration, le mot « durable » évoque souvent la lutte contre le gaspillage alimentaire ou l’usage de produits locaux. Mais avez-vous pensé à concevoir votre cuisine de restaurant de façon éco-responsable ? Découvrez des solutions concrètes pour concevoir, développer ou rénover la cuisine de votre restaurant, en limitant son impact environnemental et en la rendant plus écologique.
Penser sa cuisine pour être la plus responsable possible
Vous souhaitez rendre votre cuisine plus responsable ? Suivez les principes de l’éco-conception en optimisant l’aménagement de votre cuisine.

Choisir des meubles et des matériaux durables
Pour votre cuisine éco-responsable, vous pouvez opter pour des peintures murales respectueuses de l’environnement, sans solvant par exemple. Même chose pour le choix de vos meubles et matériel : privilégiez les matériaux les plus écoresponsables possibles. Par exemple du bois issu de forêts durablement gérées, ou des matières recyclées comme le carton pour vos emballages, etc.
Préférer les équipements en inox
L’inox est un matériau durable et hygiénique. C’est donc un allié indispensable pour les meubles de votre cuisine professionnelle avec des avantages certains : l’inox ne rouille pas et résiste très bien à la corrosion, ce qui en fait un matériau durable.
Organiser un espace pour les huiles de cuisson
Depuis 2016, vous avez l’obligation de collecter vos huiles usagées alimentaires pour leur traitement. Pour faciliter leur collecte, vous pouvez donc installer des fûts adaptés à la taille de vos locaux à l’intérieur de votre cuisine, voire à l’extérieur, à condition que les contenants soient bien hermétiques une fois remplis.
Prévoir un espace de tri sélectif
En plus d’une meilleure organisation dans la gestion de vos déchets, cela vous permettra de respecter l’obligation légale de collecte et de tri des déchets selon les 5 flux : papier/carton, métal, plastique, verre et bois. Mais aussi de diminuer l’empreinte carbone de votre restaurant.
Générer des économies d’énergie grâce à sa cuisine éco-conçue
Des économies à chercher dans les moindres recoins de la cuisine
Grâce à une cuisine éco-conçue, vous pourrez améliorer votre fonctionnement et réaliser des économies dans votre consommation d’énergie. Et par conséquent, moins dépenser au quotidien grâce à votre éco-responsabilité. Voici quelques idées à mettre en place au sein de votre établissement.
Généraliser l’emploi d’ampoules LED
Ces ampoules consomment très peu d’électricité pour un bon rendement lumineux. Selon l’UFC Que Choisir, les ampoules LED consomment six fois moins qu’une ampoule halogène et durent au moins cinq fois plus longtemps. Plus chères à l’achat, leur durée de vie est plus longue : elles sont donc plus rentables à terme.

Mieux utiliser sa chambre froide
Les chambres froides sont un poste de dépenses en énergie important au sein de votre cuisine. Au moment de leur installation, veillez à ne pas les mettre dans un endroit où la température est trop élevée, sous peine d’augmenter votre consommation énergétique. Pour ne pas trop dépenser, pensez à quelques gestes simples : ne pas trop charger votre chambre froide pour qu’elle ne soit pas en surrégime, éviter de l’ouvrir et de la fermer trop de fois en regroupant vos besoins d’accès.
Miser sur un bon système de ventilation
La ventilation en cuisine est indispensable, mais très énergivore. En optant pour un système combinant désenfumage et ventilation, des capteurs peuvent permettent de réguler le débit de la ventilation en fonction de l’humidité et du taux de dioxyde de carbone. Et donc de ne plus faire tourner à vide votre ventilation.
Un matériel intelligent et responsable pour vous aider
Outre l’éclairage et la ventilation, l’électroménager génère aussi une grande dépense énergétique au quotidien. Voici quelques exemples de solutions éco-conçues grâce à des équipements intelligents qui vous permettent de réaliser des économies.
Des astuces pour les aménagements extérieurs
L’intérieur de la cuisine n’est pas le seul endroit à repenser, l’extérieur compte aussi. Découvrez quelques idées d’éco-conception pour aménager les extérieurs de votre cuisine, en fonction de la place dont vous disposez.
Créer un espace dédié au compost
Plutôt que de collecter vos déchets organiques dans des composteurs individuels au sein de votre établissement, pourquoi ne pas installer un bac à compost extérieur ? Vous pourrez ainsi recycler vos épluchures de légumes et autres déchets organiques pour les transformer en compost.
Prévoir l’aménagement d’un potager
Si l’espace extérieur est suffisant et que vous avez la main verte, lancez-vous dans la mise en place d’un potager pour cultiver des légumes ou des herbes aromatiques.
Installer des panneaux solaires
En fixant des panneaux solaires sur le toit de votre établissement, vous pourrez être en partie autonome sur votre production d’énergie.
Si ces idées vous ont inspirées et que vous souhaitez vous engager dans un projet d’éco-conception de votre cuisine, n’hésitez plus. Des solutions existent, notamment pour le financement. Vous pourrez vite constater les premiers effets bénéfiques des changements mis en place, tout en diminuant votre impact sur l’environnement.





















